
Les gens : déportations, déplacements, terre brûlée…
Alliés et résistants, Vogesenstellung…
Épuration, Reconstruction…
1944, Libération
Misères et délivrance
L’étrange défaite de juin 1940, la débâcle de l’armée française et l’exode des populations bombardées et mitraillées par les Stukas, ont marqué la population.
Mais l’année 1944 connaît le paroxysme de la guerre et une délivrance douloureuse. La soirée du samedi 23 avril 17h en suit essentiellement le fil.
- Des documents significatifs présentés sur les diapos suggèrent quelques aspects du quotidien et jalonnent des évènements qui approchent la Libération. Non pas en se dispersant de manière disparate mais en composant progressivement un tableau d’ensemble. Ce puzzle s’appuie tant bien que mal sur la fresque magistrale de Robert George, datée de 1997, intitulée “la Supplique de Saint-Dié en 1944“ et installée depuis 2014 dans l’Hôtel de ville.
- Le “couaroye-diapos“ omet provisoirement la délivrance des marges de la Déodatie actuelle par Leclerc au nord et par le deuxième Corps (Montsabert) de la 1ère armée française de de Lattre au sud. Nous privilégions l’arrivée des Américains et leur traversée de la Meurthe avec l’aide précieuse des Résistants. En particulier, nous suivons le travail, peut-être peu connu, des bataillons du génie qui dégagent les routes, déminent et construisent de nombreux ponts.
- Enfin, un document des archives départementales est central pour évoquer l’épuration. Non pas pour se complaire dans une critique amère de la Résistance mais pour comprendre les difficultés du retour au monde libre. Suffit-il d’être patriote pour vivre ensemble en paix et fonder la Démocratie ?
Un premier tirage de “Déodatie, Seconde Guerre mondiale“, quasi épuisé, a tenté -par temps de covid- une évocation d’ensemble de la période 1939-1945. Il s’agit d’un monde révolu, mais sur lequel s’enracine notre modernité, au bout duquel on savait au moins ce qu’il fallait refuser pour fonder notre art de vivre.
Un complément d’enquête est en cours. Permettra-t-il d’apporter des précisions et de corriger quelques torts de la 1ère édition ? En tous les cas, l’auteur n’aura donc rien à vendre le 23 avril à la soirée organisée par les Amis de la Chapelle Saint-Roch.
Claude JANEL