L’ÉtÉ de la PHOTOGRAPHIE – Le CRI des Lumières – Thierry Sidhoum– L’École des Regards Nomade – Apéro Photographique
Présentation de l’exposition :

Atelier de recherche en photographie dans le cadre de l’École des Regards Nomade du CRI des Lumières durant l’année 2021/2022
titre : « A Visage Humain »

Atelier de recherche de l’École
des regards du CRI des Lumières
Les Intervenants artistiques : Eric DIDYM
et Claude PHILIPPOT (pour les tirages ).
Avec le soutien de :



Les participants :
Denis BERNARD, Michel BRISSAUD, Alain DE LA FUENTE, Boris DIDYM, Vincent DRILLON, Elisabeth HUMBERT, Katia MATTY, Gérard MICHEL, Christelle PEREIRA, Bernard PIERRAT, Cathy SCHMITT, Mélanie THIEBAUT, François THIEBAUX, Frédéric ULMER et Eric ZUGMEYER.
L’école des Regards est un élément essentiel de l’ancrage du CRI des Lumières.
C’est un lieu d’expérimentation et d’ouverture active au public.
– Un lieu de recherche et de production où la création est finalisée grâce à son pôle technique.
– Un lieu d’apprentissage où chacun, débutant ou confirmé, est accompagné personnellement.
– Un lieu de réflexion et d’échange sur les contenus de l’image pour mieux saisir les enjeux de la création contemporaine.
Sa vocation est entièrement dédiée au public, dans l’affirmation d’une volonté citoyenne à partager et à faire découvrir la vie de l’image, à engager le dialogue avec le public, enfants et adultes, à le faire participer.
L’atelier photographique peut alors être conduit de bout en bout en totale autonomie.
À l’issue de l’atelier, les réalisations des participants sont valorisées par différents moyens : exposition, confection d’un porto folio, etc.
Le Projet Artistique :
« A Visage Humain »
Dans beaucoup de peuples dits primitifs, seules les photos des gens intéressent, rarement les paysages ou les monuments.
Mais en même temps souvent le portrait fait peur et beaucoup de personnes craignent d’être photographiées, comme si cela ôtait une partie de soi-même et aliénait quelque chose de leur liberté.
Le portrait photographique reste donc un objet magique, une « imitation » de l’être humain
Nous ne pouvons constater que même devant tous les innombrables bouleversements qu’a connus la photographie depuis plusieurs décennies le portrait n’a guère évolué car le photographe portraitiste se retrouve immanquablement devant deux réalités : le regard et le volume.
Le photographe doit réussir à conjuguer la présence des volumes et « la vie du regard », sans avoir recours à des synthèses intermédiaires, comme le peintre. Ce sont ces limites étroites qui font du portrait un genre austère entre tous dans cet art austère qu’est la photographie.
Le portrait n’est pas et ne doit pas être un jugement mais il pose tout de même une question morale car le bon portrait peut mentir, sans cesser pour autant de dire la vérité.
Il fonctionne alors peut- être comme un symbole qui serait aussi un constat sur la réalité d’un instant.
C’est peut-être ce qui explique que très souvent les meilleurs portraits photographiques sont aussi les plus simples et les plus directs, comme voués à un nécessaire archaïsme du style
Ce que chercherons à saisir dans la réalisation de ces portraits photographiques c’est une humanité singulière. Nous ne chercherons pas à gommer les aspérités, à rendre les visages lisses, conformes à une esthétique uniforme et aux conventions d’une certaine beauté, faire seulement des portraits « qui sautent au visage » de celui qui les regarde, car ce qui est le plus important dans un portrait c’est le regard du sujet.







L’ÉtÉ de la PHOTOGRAPHIE – Le CRI des Lumières – Thierry Sidhoum– L’École des Regards Nomade – Apéro Photographique